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  [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix

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greg.
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MessageSujet: [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix    [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix EmptyDim 29 Déc 2013 - 17:03

Une découverte pour moi que ce Pierre Etaix que je ne connaissais pas du tout. Il était bien caché derrière l’ombre de Tati. Merci Papa Noël pour ce cadeau sous le sapin : Pierre Etaix - L'intégrale cinéma - Coffret 5 DVD.

Mais c’est qui ?

« Dessinateur, gagman, musicien, clown, metteur en scène, décorateur de théâtre, mime, cinéaste, homme de télévision, poète, Étaix démarre sur les planches qu’il ne quittera jamais. Mais fasciné par le grand écran, il se lance, au début des années 1960, avec son ami Jean-Claude Carrière, dans la réalisation. C’est le début de 10 ans de collaboration qui donnent naissance à 5 longs métrages et 3 courts qui parcourront le monde jusqu’au moment où, conséquences d’imbroglios juridiques, les films ne pourront plus être visibles pendant près de 20 ans.
Aujourd’hui, l’œuvre cinématographique d’Étaix est libérée et l’on peut redécouvrir ces chefs-d’œuvre poétiques et burlesques, en version restaurée ! »

Source : http://boutique.arte.tv/f8904-l_integrale_pierre_etaix

Il se produit comme clown dans les cabarets et les music-halls parisiens ainsi qu’à la télévision. Il fait ses débuts au cinéma comme assistant de Jacques Tati sur le tournage de Mon Oncle (1958)

En 1971, il fonde avec sa femme Annie Fratellini l’Ecole Nationale du Cirque.

En vidéos :
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-cinema-de-pierre-etaix--3306620.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-cinema-selon-et-de-pierre-etaix-en-6-mots-cles--3305668.html

Ok toujours pas, mais c’est quoi son style ?

Fervent adepte du « Slapstick », digne héritier de Buster Keaton, Charly chaplin et Linder.
Pierre Étaix compose un personnage de rêveur au cœur tendre doté d’une grande élégance naturelle. Un homme à la silhouette fine, en costume noir sur mesure, visage mince, yeux langoureux, chapeau sur la tête légèrement de guingois, Pierre Etaix est un romantique, un vrai dandy au physique taillé pour les rôles d'amoureux transi. C’est un grand maladroit, rien ne se passe vraiment comme il le voudrait.

À son art incomparable du burlesque, le cinéaste y ajoute une poésie très personnelle, liant avec beaucoup de subtilité le rire et l’émotion.

Etaix soutient ainsi dès le début les constantes de son cinéma: la recherche du rythme juste et de la précision des effets, ainsi que le goût de la manipulation de la réalité par la technique.

Ses films suivants se feront plus satiriques. Pierre Etaix a observé ses contemporains et prend un malin plaisir à se moquer des travers de la société moderne.

L’importance du jeu avec les objets nous fait penser à tous les gags de Tati où les choses qui l’entourent deviennent des pièges pour son personnage de Mr Hulot.

Les effets sonores sont – comme dans les films de Tati – très élaborés ainsi que les effets de montage.

Il y a beaucoup de similitude entre Tati et Etaix. Toutefois, le style Etaix se différentie de Tati dans le traitement entre réalité et rêve. Tati n’aime pas les gags “irréels” alors qu’Etaix n’hésite à passer d’un monde à l’autre. De plus, Etaix centre ses films sur son personnage alors que Tati (Même si on a son personnage de Hulot) va utiliser la foule et accepte que d'autres personnages déclenchent le rîre.

C’est quoi le « Slapstick » ?

Le burlesque s’appelle aussi « slapstick », littéralement « coup de bâton ». Le gag repose alors sur un comique physique : il montre des chutes (plutôt rare chez Etaix), des bagarres, des poursuites, des chocs… Dans ce genre de gag, il y a un effet de surprise, une chute.

Oui mais le « Slapstick » à la Pierre Etaix ?

Déjà, les films de Pierre Etaix ne sont pas muets (Sauf dans YOYO au début du film), il offre une poésie très personnelle, visuelle et sonore, liant avec beaucoup de subtilité le rire et l’émotion. Il n’y a pas profusion de paroles mais juste quelques dialogues ou réactions, mais le comique n’est pas dans le texte mais reste exclusivement dans le visuel.

Son burlesque est plus épuré que chez Chaplin et Keaton, moins « Boum badaboum », moins de chutes ou de poursuites par exemple. C’est un burlesque à la « française », son personnage en costume rajoute à cette impression de Dandy maladroit. Très proche de l’univers de Tati.

Pierre Etaix parle de la règle de 3 temps comme étant la règle d’or. Dans un premier temps, on trouve une idée, une situation : c’est l’exposition. Dans un second temps, on développe cette idée. Le troisième temps c’est la conclusion et la surprise. Fin de la digression et retour à la normal.

Pour lui, le son est aussi important que l’image et Etaix travaillera le son comme un orfèvre dans ses films.

Alors, ça donne quoi en vrai ?

Au cinéma :
https://www.youtube.com/watch?v=XFw2AvWOBu0
https://www.youtube.com/watch?v=orX3qV2Bskw
https://www.youtube.com/watch?v=RtAZOC70JUU

Au théâtre : écriture de la pièce
https://www.dailymotion.com/video/xa8mgc_theatre-des-champs-elysees-paris-19_creation

En spectacle de clown :
https://www.youtube.com/watch?v=sLENXvyWYrY
https://www.youtube.com/watch?v=oNHnLPMqHHI


Dernière édition par greg. le Dim 29 Déc 2013 - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix    [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix EmptyDim 29 Déc 2013 - 17:12

[Fiche de lecture] Le clown et le savant De Pierre Etaix et Claude de Calan.

Afin de mieux comprendre le style de Pierre Etaix, il est très intéressant de parcourir les pages de ce petit livre.
Il s’agit là d’une partie de pêche imaginaire entre un clown et un mathématicien.

Tout commence quand le clown lance la phrase : « nous faisons le même métier ».

C’est une plongé dans les mécanismes du burlesque, un voyage dans les pas de Keaton, Chaplin, Tati et Etaix.

Voici quelques morceaux choisis (mes remarques en italique) :

« Ce que j’affirme, c’est que le comique a ses règles, aussi rigoureuses que celles du mathématicien… Un film comique est un mécanisme d’horlogerie, dont les moindres rouages doivent s’engrener sans heurt… Le droit à l’erreur n’existe pas. Dès que l’auteur se contente d’une approximation, la sanction est immédiate et le rire s’évanouit." --(Un constat pas facile à entendre pour les improvisateurs : l'erreur n'existe pas ;-) --

« Je prétends qu’une maitrise absolue de l’espace est une condition nécessaire du comique. La mise en scène d’une comédie, les cascades d’un clown, les gags du cinéma burlesque ne sont efficaces que s’ils possèdent la grâce méticuleuse d’un ballet. Il est impossible de faire rire sans définir avec soin la topographie des lieux… on doit savoir à tout moment, spectateur comme acteur, avec précisions ou ils se trouvent » -- (Là, on ne peut qu'applaudir des deux mains, combien de fois on voit de scènes d'improvisation qui existent péniblement car on a pas pris le temps de savoir ou l'on se trouve) --

« Le comique, c’est un art du mouvement : l’amuseur ne peut travailler sans rythme. Intervalles de marche et d’arrêt, de silence et paroles, le tempo de la respiration comique se règle à la seconde près… Sur scène Coluche ou Fernand Raynaud, dans un autre style, maîtrisaient à merveille cette science des réactions de l’auditoire, qui leur permettait de distiller chaque perle à l’instant voulu. »

« Je préfère le théâtre au cinéma, le grand handicap du cinéma est l’absence de contact direct avec le public. » -- (Surement une séquelle de clown ;-) --

« Quand on voit des aventures --(improvisations ?)-- prétendument comiques, où l’avalanche des incidents sature l’attention du spectateur. Et plus souvent encore, de ces jolies idées qui meurent de soif en traversant d’interminables déserts. »

« Le juste mouvement, la juste mimique, relèvent d’une science minutieuse plus savamment calculée que les gros yeux exorbités  ou les vaines gesticulations des mauvais pitres. » -- (On revient sur la notion d'en faire trop, notre message devient moins clairs et moins précis)--

« Un comédien formé à la rigoureuse école du mime ou à la discipline de l’acrobate, sera toujours plus drôle qu’un sociétaire de la comédie Française. » -- (comment se faire des amis en une phrase ;-) --

« Les 3 temps : exposition, développement et aboutissement ».

« Tout doit avoir une raison d’être… »

« Le comique est un pur produit de l’esprit ; où se cache cette vérité à découvrir, sinon dans le cerveau de l’auteur ? Dès lors pourquoi donc serait-elle unique ? » --(Comme la façon d’improviser dans nos cerveaux d’improvisateurs)--… « Ce sont des chercheurs de trésors… »

« Rien n’est plus malhonnête que la négligence d’un comique sans rigueur, mais rien n’est plus sinistre que la cuistrerie d’un comique prétentieux. »

« Le vrai comique et la recherche scientifique sont des luxes… Reste-t-il une place pour le luxe ? »
--(Tel la multiplication des concepts d’impro basés uniquement sur la spontanéité hystérique et la lutte de l’improvisateur face à la catégorie qu’on lui donne, peut-on encore vouloir prendre des risques, prendre le luxe d’un silence, d’un regard pour vivre nos situations improvisés ?)--

« L’amuseur ne peut survivre sans sa ration quotidienne d’insolite. Il culbute les situations, les plus banales pour en découvrir la face cachée. Il s’ingénie à réunir des personnages qui n’auraient jamais dû se rencontrer… Il n’attend que l’inattendu, il n’espère que l’inespéré. »

A suivre les pistes d'exploration de la catégorie en improvisation.....
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MessageSujet: Re: [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix    [Catégorie] A la manière des films de Pierre Etaix EmptyDim 5 Jan 2014 - 13:12

Adaptation au match d’impro de la catégorie à la manière des films de Pierre Etaix

Pour définir la conception du burlesque chez Etaix, on peut reprendre la phrase de L. Jouvet : “L’improvisation ça ne s’improvise pas” et l’adapter pour qu’elle devienne : « Le burlesque ça ne s’improvise pas ».

Pour Etaix, il y a une écriture, une mécanique d’horloger, derrière les scènes de burlesque et qu’il faut faire appel à d’autres talents que la simple spontanéité pour traduire cette discipline sur scène. Le gag doit être écrit pour fonctionner pleinement.

Vous l’avez compris P. Etaix est un perfectionniste, nous devons nous autres improvisateurs prendre de la distance par rapport à cette exigence pour pouvoir faire vivre « une forme » de burlesque lors de nos improvisations.

Pierre Etaix est aussi un clown, chez lui, un regard est important, une attitude, un geste, rien n’est là par hasard dans une scène et l’exploration d’une situation est méticuleuse. On n’est pas sur une cascade de rire à la suite mais sur un rire subtil et visuel qui demande des préparations. On a souvent une longueur d’avance sur le personnage, on sait ce qui va se passer mais on se laisse embarquer et on jubile de voir la maladresse du personnage principale. Les choses deviennent évidentes puis parfois Etaix prend le contrepied pour nous surprendre d’avantage.

Pour traduire au mieux ce burlesque à la française (comme chez Tati), nous allons devoir poser des situations claires dans lesquelles nous allons chercher l’accident, l’insolite… l’éclairage différent qui va nous permettre de jouer avec l’espace, les objets et les relations.

Comme l’écrit P. Etaix : « Changer le regard n’est pas naturel à l’homme. Si réjouissant qu’il soit, l’inhabituel dérange. L’irruption de l’insolite a toujours quelque choses d’insolent. »

Pour éclairer son propos, P. Etaix prend l’exemple du grand clown Grock. Dans son numéro, Grock veut jouer du piano mais son siège est trop éloigné du clavier. Il ne va pas rapprocher son siège mais essayer de déplacer le piano…. Et là va naitre le rire par le biais de l’autre regard sur la situation.

C’est cet éclairage différent sur la lecture d’une scène qui peut nous permettre de faire surgir du burlesque en improvisation théâtrale.

Les films d’Etaix ont toujours pour base une situation très simple avec le moins de scénario possible mais une multitude de possibilités. On pourrait s’appliquer la même démarche dans nos caucus sur une catégorie burlesque : une phrase simple de 4 ou 5 mots pour définir la situation, pas de psychologie du personnage. On vivre la situation à notre façon, selon un ou plusieurs éclairages insolites.

Exemple « Un homme va se marier », « C’est l’anniversaire du couple », « jour de piquenique à la campagne », « un homme veut tromper sa femme », « présentation aux parents d’un amoureux » etc.

Le jeu ensuite se trouve dans comment faire vivre et nourrir la situation, trouver le regard différent, l’insolite qui se cache de la banalité de la situation.

Cela peut s’exprimer par l’objet détourné (Grillage/parloir dans « en pleine forme » ou encore lit/voiture dans « le grand amour », voir récalcitrant comme dans « en pleine forme » avec l’utilisation du moulin à café.

Les personnages doivent avoir en tête la précision du geste. Placer si possible un héros au cœur de la situation.

On peut aussi suivre la piste de la Règle des 3 temps pour respecter l’écriture du burlesque.

Une situation simple qui va servir d’introduction/ d’exposition puis le développement, l’éclairage insolite et le jeu avec la situation pour atteindre l’aboutissement, la chute afin de retourner à la normal jusqu’à la prochaine situation.  

Dans son film « Tant qu’on a la santé – 1ère partie», P.ETAIX nous propose un montage intéressant (Qui peut également servir pour revisiter une catégorie conté ou simplement une improvisation avec cette mise en scène)

Le héros est dans son lit et il n’arrive pas à dormir, il prend alors un livre, il commence à lire le début, changement de plan, on est dans la scène du roman. Puis on revient au héros, qui saute des pages, ou revient en arrière, reprend sa lecture plusieurs fois au même endroit. A chaque retour sur le héros/lecteur, on le voit rentrer de plus dans l’histoire et c’est l’occasion d’une nouvelle avancé dans l’histoire.  Les paupières qui se baissent, on passe de la scène du roman au lecteur qui lutte pour garder les yeux ouverts. Pourquoi pas, un retour en arrière dans la lecture du livre car il a mal « imagé » un paragraphe du livre ou pas compris.

On retrouve ce même procédé à plusieurs reprises dans le film «  le grand amour ».

De notre côté, pour représenter l’intérêt de Etaix pour le montage et les bruitages, on peut jouer avec le décalage image-son pour provoquer l’effet comique.

Soit par l’intermédiaire d’un joueur « Bruiteur » à la bouche ou bien en donnant la possibilité à joueur de lancer des sons, des ambiances ou des bruitages pendant l’improvisation (L’application de bruitage sur Ipad ou Iphone peut être très pratique pour permettre à un joueur de devenir le monteur son pendant l’improvisation). Jouer avec le montage des scènes, en avant en arrière, un possible, une autre façon de voir, recommencer plusieurs fois une scène.

Pour reprendre la passion d’Etaix pour le dessin, on peut démarrer les improvisations en proposant un dessin d’un décor avec des objets sans personnage comme lieu de l’improvisation avec la plus grande précision sur les objets présents et l’agencement de l’espace.

Quand Etaix travaillait avec Tati, c’est lui qui était en charge de proposer des décors pour les personnages de Tati. On peut imaginer une projection du décor avant le caucus à l’attention des joueurs et du public (exemple un salon avec une cheminée et une table avec poubelle, écritoire, pot d’encre et une chaise). Il faudra pendant l’improvisation être précis dans la gestuelle, respecter l’espace et jouer avec les objets présents.

Pour explorer le travail sur le montage des derniers films d’Etaix comme « Pays de cocagne » ou  « Le grand amour », pour explorer le décalage entre la proposition visuel et une narration extérieure.

On peut concevoir comme dans son film « Le grand amour » des scènes de rêves loufoques, ou toutes les situations sont possibles, comme la transformation de son lit en véhicule qu’on retrouve sur les routes de campagne ou il croise les personnages du réel.

Dernier petit mot au sujet de la place des femmes chez Etaix, pas de rôles principaux, un peu la caricature de la femme de l'époque avec le soutien gorge à cône bien en évidence. Dans nos improvisations, on peut gommer cet aspect pour permettre à nos joueuses de s'exprimer sur la catégorie. Plus rien de choquant à notre époque ;-)
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