Si c'est le même blocage, ça signifie qu'il se sent jugé à travers son personnage. Ca signifie qu'il ne se désincarne pas.
Le comédien doit avoir assimiler que le public voit un personnage, il ne jugera jamais un comédien sur les sentiments, croyances, pensées de son personnage.
Sans ce prérequis le comedien ne peut pas jouer.
Par contre le public, en fonction de son ressenti ou de ses connaissances, pourra juger le travail du comédien, son jeu, sa technique.
La difficulté en impro vient du fait que tu ne t'appuies pas sur un texte, tu es ton auteur donc tu peux plus avoir l'impression d'être juger pour le fond. A tord sans doute! Quoique certains discours extrémistes sont à éviter à moins qu'ils soit présenté sous une forme de critique.
Je pense que je n'aurais aucun mal à jouer un esclavagiste si l'impro est là pour dénoncer ou nous rappeller ce qu'à pu être la traite des noirs, je ne le ferai pas si c'est une apologie. Mais c'est de l'impro et il y a souvent plusieurs auteurs donc une difficulté supplémentaire.
En résumé ce problème que tu mets en évidence devrait être sans doute traiter tot chez les nouveaux improvisateurs, si on veut qu' il soit des comédiens improvisateurs et pas seulement des machines à idées.
Mais c'est encore un choix et une certaine vision de l'impro.